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L'Equipe de France peut toujours viser la première place de sa poule. A condition de battre la Pologne ce mardi à 15h30 (en direct sur Canal + Sport).
Comme la France, la Pologne avait le match solidement en main avant de craquer et de s'incliner en double prolongation face à la Finlande. Un coup dur qui pourrait s'avérer synonyme d'élimination pour les troupes de Mike Taylor au regard de leur calendrier. Elles jetteront donc toutes leurs forces dans la bataille pour continuer à rêver d'Istanbul. "Ils ont fait un peu plus que nous. Là où nous l'avons fait en trois minutes, ils l'ont fait en une. Ils ont quasiment donné le match", souriait Vincent Collet en conférence de presse à propos des deux improbables dénouements face aux Finlandais. "Malgré tout c'est une équipe de shooteurs, à nouveau. Ils mettent presque 10 tirs à trois-points par match."
Avec des armes bien connues de l'entraîneur tricolore qui coachait cette saison à Strasbourg l'Américain naturalisé AJ Slaughter (14,0 pts) et qui a croisé la route du Franco-Polonais Aaron Cel (Gravelines), international avec les Bleus dans les catégories de jeunes. Il faudra également maîtriser l'athlétique Mateusz Ponitka (14,7 pts, 8,7 rbds), homme à tout bien faire d'une sélection qui penche clairement vers l'extérieur depuis la retraite internationale du pivot des Wizards Marcin Gortat. Neuf joueurs étaient toutefois déjà présents sur le parquet de Montpellier il y a deux ans et avaient livré un âpre combat qui n'avait trouvé son vainqueur que dans les dernières secondes (69-66 pour la France).
Les Bleus avaient, pour l'occasion, souffert offensivement et chercheront mardi à exploiter un avantage de vitesse évident sur leur adversaire du jour. Ils se présenteront avec des jambes fraîches, fruit d'un jour de repos et d'une rotation à 12 pleinement exploitée contre l'Islande. Le face à face mettra aux prises la première et la quatrième attaque de la compétition et sera l'occasion pour Vincent Collet de mesurer les progrès de ses hommes dans le secteur défensif. Une condition sine qua non pour nourrir des ambitions dans la compétition.