Pour ses premiers pas sur le sol chinois, l'Equipe de France a dominé la Nouvelle-Zélande (95-81) grâce à une accélération dans le troisième quart-temps (+19).

samedi 24 août 2019 à 15:19 par

A une semaine du coup d’envoi de la Coupe du Monde 2019, les derniers réglages s’effectuent lors des tournois amicaux. Avec quelques surprises au passage dont la victoire du Japon sur l’Allemagne ou de l’Australie sur les Etats-Unis. L’Equipe de France a quant à elle posé ses valises à Shenyang pour trois répétitions.

La première contre la Nouvelle-Zélande, l’adversaire le moins coté du tournoi chinois. Une équipe que les tricolores connaissent plutôt bien et réputée pour la qualité de ses shooteurs, capables de coups de chaud meurtriers et qu’il faut à tout prix ne pas mettre en confiance. Une consigne que les joueurs n’ont pas su appliquer lors d’une première mi-temps où la grêle n’a cessé de tomber après des premières minutes convaincantes marquées par la dissuasion de Rudy Gobert et la vista d’un Nando De Colo de retour à son meilleur niveau (19-11). Peut-être trop rapidement en confiance, les Bleus ont gâché cette belle entame en une minute seulement à la fin du premier quart-temps. Un relâchement entraînant plusieurs balles perdues et puni immédiatement par des Tall Blacks qui retrouvaient soudainement des couleurs.

S’en suivait un festival de loin provoquant un différentiel surréaliste et gênant contre la 38e équipe mondiale de -16 (34-42). Seul le retour aux affaires du duo Gobert-De Colo et des ballons volés limitaient la casse à la pause. Des minutes mises à profit pour recadrer les troupes et afficher un tout autre visage dans le troisième quart-temps. La défense ne laissait plus d’espaces au Néo-Zélandais et en attaque la balle circulait parfaitement pour trouver des shoots ouverts. Un 11-0 pour débuter donnait le ton et quelques minutes plus tard Axel Toupane et Elie Okobo enfonçaient le clou. Comme elle l’avait démontré à Lyon, l’Equipe de France est capable de creuser des écarts importants lorsqu’elle se met en ordre de marche défensivement, trouvant ainsi le rythme de l’autre côté du terrain.

Vincent Collet et son staff ne pouvaient que se réjouir de cette capacité de réaction illustrée par un impressionnant 32-13 sur la période (74-56). La suite sera moins séduisante. Si les frères Webster étaient rayés de la carte la Nouvelle-Zélande trouvait des solutions près du cercle cette fois alors que sans Nando De Colo l’attaque se grippait quelque peu face à la zone. L’essentiel avait cependant été déjà fait pour profiter des largesses défensives adverses et engranger une cinquième victoire consécutive en préparation.

France 95-81 Nouvelle-Zélande