Règlages au scrimmage
L'Equipe de France a terminé sa semaine à Oshino par un scrimmage faute d'avoir pu disputer un dernier match amical avant de rallier Tokyo.
Après sa défaite face au Japon dimanche midi, l’Equipe de France a redoublé d’efforts à l’entraînement pour tenter de rattraper le temps perdu et intégrer le village olympique avec quelques garanties sur son niveau de jeu. Elle l’a fait en plusieurs temps. Tout d’abord en répétant inlassablement ses formes de jeu afin que tous les joueurs, et plus particulièrement les derniers arrivés, les intègrent pleinement. L’exercice se fait souvent en mode "piéton", sans opposition ni contact. Mardi, l’ambiance était en revanche tout autre avec la sensation que les Bleus avaient clairement franchi un cap au niveau de l’engagement. "C’est une réalité. Les joueurs sont montés en intensité. Le match du Japon nous a permis de nous rendre compte que ce n’était pas suffisant jusqu’à présent", estime Ruddy Nelhomme, l’assistant coach.
Dernier acte de la semaine de travail à Oshino, un scrimmage qui a opposé mercredi après-midi les gris aux bleus, arbitré par Fabrice Canet, l’attaché de presse de l’équipe nationale et arbitre de Betclic Elite, et Boris Diaw, dont les 247 sélections lui confèrent un certain savoir-faire dans la gestion des éventuelles doléances des acteurs du jeu. "Cela aurait été mieux d’avoir une équipe face à nous mais nous avons essayé de nous rapprocher le plus de la réalité d’un match", explique Nelhomme. "Avec deux arbitres, des quarts-temps. Nous avons mixé les défenses pour travailler différentes choses et les joueurs montent clairement en puissance." Le staff technique a relativement peu changé les cinq durant cette opposition très compétitive et très peu coupée par les consignes des entraîneurs.
Jeudi matin, le 5x5 masculin précèdera d’une heure le 5x5 et le 3x3 féminin pour prendre la route de Tokyo et du village olympique. Sur place, quatre entraînements sont au programme, deux vendredi et deux samedi, mais l’Equipe de France ne sait pas encore si elle exploitera tous ces créneaux avant de jouer face aux Etats-Unis, une équipe confrontée à de nombreuses problématiques de préparation. "On essaye d’être focus sur nous, sur ce qu’on peut contrôler", insiste Ruddy Nelhomme. "On verra quelle équipe ils ont dimanche à 21h."