En attendant mardi
Déjà qualifiée et assurée de la première place de sa poule, l’Equipe de France conclut la première phase face à l’Iran (3h00 du matin dans la nuit de samedi à dimanche).
C’était le scénario idéal. Que beaucoup n’osait vraiment imaginer. La dernière rencontre de poule contre l’Iran n’a plus d’importance pour l’Equipe de France. En battant les Etats-Unis et la République Tchèque, elle s’est assurée de la première place de sa poule. Plus de calculs à effectuer. Plus de maux de tête à prévoir avant le tirage au sort qui désignera son adversaire en quarts de finale. Vincent Collet et son staff peuvent donc paisiblement scouter leurs potentiels adversaires et continuer de faire travailler leurs troupes, à cinq jours du grand rendez-vous. Car si les Bleus sont aujourd’hui dans une position rêvée, ils n’oublient pas pour autant qu’il y a tout juste une semaine, ils restaient sur trois défaites consécutives en préparation et nourrissaient bien des interrogations. "On va mettre à profit cette situation pour se reposer puis se préparer. On sait qu'il faudra faire un grand match pour gagner le quart de finale", prévenait Vincent Collet quelques minutes seulement après la victoire face aux Tchèques.
Le match contre l’Iran aura plusieurs vertus pour l’Equipe de France. Tout d’abord tenter de maintenir la dynamique. Ensuite impliquer l’ensemble de l’effectif et notamment les deux meneurs de jeu Andrew Albicy et Frank Ntilikina, touchés par des problèmes physiques depuis le début du tournoi. Atomisés par les Etats-Unis lors de la deuxième journée (-54) les Iraniens n’ont plus rien à espérer. La moitié de l’effectif a plus de 30 ans et les leaders historiques Hamed Haddadi, premier iranien en NBA, et l’ancien palois Samad Nikkhah Bahrami vivent brûlent leurs derniers feux.
Qu’attendre donc de ce face-à-face ? Des rotations, du scoring et pour l’Equipe de France la poursuite de sa belle série. Elle se tournera ensuite vers le tirage au sort des quarts de finale. Deux chapeaux. Les premiers des trois poules ainsi que le meilleur deuxième dans l’un les deux autres deuxièmes de poule et les deux meilleurs troisièmes dans l’autre. Avec l’impossibilité de croiser face à un adversaire de son propre groupe.