Preview France-Italie : deuxième acte
À Montpellier, les Bleus retrouvent l’Italie (mardi 20h30, BeIN Sports 1) quatre jours après leur succès à Bologne. Avec la volonté de gagner en fluidité dans son jeu d’attaque.
Vincent Collet n’a pas fait dans la dentelle à l’heure de commenter la production offensive de ses troupes lors du premier quart-temps de la rencontre face à l’Italie vendredi dernier : "une bouille, sauf sur la première possession." Un jugement sans appel pour un match que les Bleus ont malgré tout arraché en prolongation. Gagner face à une équipe "du top 8 européen" avec un Evan Fournier à 3 points, 18 rebonds offensifs concédés, 13 lancers-francs abandonnés en route et 22 balles perdues constitue un signal plutôt positif pour un groupe encore en construction. "Les balles perdues c’était l’objet d’une de nos séances", précise l’entraîneur de l’Equipe de France. "On va essayer de vite s’améliorer. L’intérêt du match de vendredi c’est que c’était un vrai match. On a beaucoup progressé au niveau défensif par rapport aux Pays-Bas, à l’exception du contrôle du rebond."
De l’autre côté du terrain, en revanche, le staff attend plus de "spontanéité" et "d’enchaînements" afin de mieux faire bouger la balle, regrettant "la lenteur des prises de décision." Alors qu’il ne reste que deux matchs, à Montpellier, avant de débuter la fenêtre de qualification à la Coupe du Monde 2023, mercredi 24 août, Vincent Collet insiste néanmoins sur le fait de ne pas se tromper d’objectif : "La compétition que l’on prépare c’est bien l’EuroBasket. J’estime que nous n’en sommes qu’à la moitié de la préparation."
S’offrir un deuxième round contre l’Italie est la garantie d’une opposition de grande qualité face à une équipe qui vit et meurt par ses tirs à trois-points (41 tentatives vendredi !) et oblige à une concentration maximale et des efforts constants défensivement. Les Italiens ont eu droit à deux jours de repos après leur soirée bolognaise et sont arrivés lundi à Montpellier, avec 14 joueurs.