Preview France-Lituanie : continuer à grandir
Toujours invaincus en préparation, les Bleus affrontent la Lituanie, leur plus sérieux adversaire, mercredi soir à 20h30 à Orléans (en direct sur France 4 et BeIN Sports 1).
Les Bleus retrouvent à la CO’Met Arena une équipe de Lituanie qui a déjà disputé six matches amicaux (5 victoires – 1 défaite), après avoir débuté sa préparation dès la mi-juillet. Une précocité sans doute souhaité afin de créer un collectif, amputé de nombreux joueurs références. La star des Kings, Domantas Sabonis, opérée d’un pouce après la saison NBA, est l’absent le plus visible mais une armée de cadres d’Euroleague font également défaut entre Marius Grigonis (Panathinaikos), Rokas Giedraitis (Vitoria), Lukas Lekavicius et Edgaras Ulanovas (Zalgiris). Une situation compliquée pour un pays où le basket est roi mais dont l’équipe nationale est rentrée dans le rang depuis sa finale de l’EuroBasket 2015, à Lille. Eliminée lors de la deuxième phase de poule à la Coupe du Monde 2019, absente des Jeux de Tokyo, sortie en huitièmes de finale à l’EuroBasket 2022, les résultats décevants s’enchaînent même si la passion balte ne s’éteint pas.
A Orléans, l’inamovible Jonas Valanciunas (2,13 m, 31 ans) sera une nouvelle fois le gardien de la raquette avec l’intérieur de Monaco Donatas Motiejunas (2,13 m), de retour après des années d’absence. Le pivot des Pelicans était encore en double-double cette saison en NBA mais aux côtés du meneur du Barça Rokas Jokubaitis (22 ans) et de l’ailier du Zalgiris Ignas Brazdeikis (24 ans), il faudra aux géants verts trouver de nouvelles armes pour continuer d’exister dans l’élite mondiale.
Ils constituent malgré tout l’obstacle le plus sérieux pour l’Équipe de France depuis le début de la campagne. Vincent Collet voudra continuer à voir des progrès chez des Bleus qui ont affiché "une volonté de se passer la balle mais maintenant il faut aller plus loin en offrant les meilleures solutions possibles au porteur de balle." Une évolution qui passe par "plus de précision" et "plus de spacing". Défensivement l’entraîneur des Bleus appelle à "développer les coopérations" et veut surtout afficher un "meilleur contrôle du rebond", un point noir récurrent de l’équipe. La présence de grands gabarits dans la raquette adverse sera également l’occasion de tester la domination affichée par le Gobert-Fall jusqu’à présent.