Preview France-Turquie : trouver la complicité
L’Équipe de France dispute mercredi soir (21h, en direct sur La Chaîne L’Équipe) son premier match de préparation olympique face à la Turquie, au Kindarena de Rouen.
Après six jours de travail intensif, entre séances analytiques et oppositions à très haute intensité, les Bleus vont pouvoir se tester face à la Turquie. Une équipe éliminée de la course olympique puisqu’elle avait été battue l’été dernier en finale d’un pré-TQO qu’elle organisait à domicile. Le groupe d’Ergin Ataman, qui a guidé le Panathinaïkos au titre d’EuroLeague, déjà absent à la Coupe du Monde, a largement reculé dans la hiérarchie européenne et ne se présentera pas à Rouen dans sa meilleure configuration, c’est-à-dire sans ses cinq joueurs NBA (Furkan Korkmaz, Cedi Osman, Onuralp Bitim, Omer Yurtseven, Alperen Sengun). Mais sa composition paraît anecdotique pour ce premier galop d’essai.
La France a tout le temps d’affronter une opposition de première classe et cherchera avant tout à valider les principes mis en place depuis vendredi dernier à Rouen. "C’est le plus gros bloc de travail que l’on aura", rappelle Vincent Collet. "C’est un premier match donc je n’attends pas de choses très particulières. Il fait simplement partie intégrante de notre début de préparation. Ne serait-ce que pour notre sélection qui va arriver très vite en fin de semaine. Néanmoins ce n’est pas plus important que ce qu’on voit au quotidien. Le premier match est une séance d’entraînement améliorée." Après la Normandie, les Bleus disputeront trois rencontres en l’espace de sept jours, un changement de rythme radical.
Après le match de mercredi soir, il ne restera que cinq jours au staff technique pour déterminer l’identité des 12 olympiens. Les 40 minutes face aux Turcs offriront san doute quelques éléments de réflexion mais avec un temps de jeu forcément très limité, c’est avant tout la capacité des uns et des autres d’impacter le jeu en un minimum de temps qui sera jugée. "On se sert des entraînements mais aussi de l’identité que l’on veut pour cette équipe. Quel joueur peut convenir le mieux au projet", insiste Vincent Collet, qui n'avait pas encore déterminé mardi s'il alignerait 12, 14 ou 16 joueurs.
Il sera sans doute curieux de découvrir en match l’association Rudy Gobert – Victor Wembanyama. La combinaison des deux meilleurs défenseurs NBA ouvre des perspectives inédites mais nécessitera forcément quelques ajustements. "On passe beaucoup de temps à réfléchir", sourit Victor Wembanyama. "Le plus gros du travail sera en attaque pour nous même si je pense qu’on aura plus de responsabilités en défense. Défensivement on a une grande capacité à couvrir nos coéquipiers et cela se fait plutôt naturellement. En attaque on apprend encore à se connaître." Il s’agira également d’un soir de première pour Bilal Coulibaly, pas encore 20 ans. "J’ai hâte d’y être", a glissé l’ailier des Wizards. Il n’est pas le seul.