Preview France-Espagne : bis repetita ?
48 heures seulement après avoir dominé l’Espagne, les Bleus retrouvent ce même adversaire à l’Accor Arena, avec l’objectif de confirmer la supériorité affichée en Catalogne (21h, en direct sur La Chaîne L’Équipe).

Il n’en a pas rajouté. Mais a savouré. Frédéric Fauthoux a chaleureusement félicité ses troupes dans les vestiaires après leur succès sur l’ennemi juré espagnol. Une victoire sans contestation possible que le technicien tricolore a cependant rapidement remise en perspective : "Pour l’histoire c’est bien de gagner. Mais ça sera mieux de gagner en compétition officielle. Ça m’intéresse plus."
Après onze ans de disette le résultat va toutefois au-delà du symbole et a surtout confirmé que lorsque la France est en place défensivement elle peut nourrir de sérieuses ambitions. "Laisser l’Espagne chez elle à moins de 70 points c’est une très belle performance", note Frédéric Fauthoux qui a fait de cette barre un marqueur décisif. "Mais on peut encore mieux faire. Surtout en attaque où nous avons eu des choix difficiles. Cela s’explique par le fait qu’on tente des combinaisons, qu’on tourne." Jeudi soir, les Bleus ont encore évolué à 13 et trois joueurs ont été délibérément laissés sur le banc en première mi-temps avant de les relancer par la suite.
Des rotations particulières qui seront différentes à l’Accor Arena, puisque pour la première fois de la préparation, la France jouera à 12, privée de Vincent Poirier (examens médicaux au genou droit) et Zaccharie Risacher (contusion musculaire coude droit). Des absences qui vont de nouveau forcer le staff à s’adapter, alors que la décision finale quant aux joueurs retenus pour l’EuroBasket se rapproche irrémédiablement. "On a un vrai bon problème : ils performent tous chacun leur tour", sourit Frédéric Fauthoux.
Un coach qui relativise par ailleurs la faillite extérieure (5/29 à trois-points) de ses joueurs, y voyant notamment la conséquence de l’énergie déployée de l’autre côté du terrain. "Je ne suis pas inquiet sur ces tirs." Retrouver un soupçon d’adresse supplémentaire serait néanmoins bienvenu alors que depuis le début de la préparation les Bleus n’affichent qu’un très faible 21,0% de réussite. "Enchaîner n’est jamais facile", estime Frédéric Fauthoux. "Mais c’est ce qui nous attend à l’EuroBasket."